Dans la maison vide, on trouve des traces de Merveille partout, sa dinette me nargue et je vais m'empresser de remettre la couette sur son lit pour donner un air habité à sa chambre.
Ils sont partis hier, nous les avons accompagnés à la gare, nous avons assisté à une bagarre entre deux hommes, l'ancien et le nouveau compagnon, le tout devant les yeux d'un gamin appeuré, un des boxeurs amateurs était son père.
Le train n'était pas à l'heure, le hall était plein, ça sentait vraiment la fin des vacances, on entendait des "Mamies" partout et la Merveille, toute contente, de retrouver ses habitudes, n'était pas avare de ses baisers.
Aujourd'hui, le soleil brille comme il a refusé de le faire au mois d'Août mais il ne fait pas chaud, ça tombe bien, la poussière me fait de l'oeil...