Ça chauffe avec le camarade Poutine.
Un peu partout, on nous dit qu'il est urgent d'attendre.
Pourtant même Michel Bouquet que j'adore, a fait le parallèle avec l'avant guerre lors d'une émission sur France Inter.
Mon père, qui ressemblait plus à Primo Levi qu'à John Le Carré a bénéficié des camps de vacances du III Reich.
Comme il a toujours été chanceux, il a été "délivré" par les Russes...
Au terme d'un long périple qui l'a mené à Odessa, en Turquie, Haïfa, où des Anglais peu coopérants ne l'ont pas laissé débarqué, et enfin Marseille.
Il est revenu à Paris, a rencontré ma mère, ils se sont mariés et ont eu trois filles, au grand désespoir de ma mère qui voulait un garçon, un seul.
Mon père a gardé de cette "libération" par les Russes, une haine farouche de ces derniers.
Il paraît qu'il n'a pas été le seul...
Vous vous souvenez de la Guerre Froide ?
Vous hésitez ? Pas moi car j'en garde un souvenir ému.
A chaque mauvaise nouvelle, et elles étaient nombreuses, mon père disait : "Si les Russes arrivent à Paris, je vous tue de mes propres mains"
La "délivrance" de mon père par les Cosaques n'avait certainement pas été une partie de campagne.
Aujourd'hui, je sens que tu commencerais à nous mettre en garde, papa...