Hier nous sommes allés chercher Merveille à l'école.
Nous sommes passés chez ses parents puisque que, comme d'habitude, Merveille avait besoin d'aller faire pipi et qu'il nous fallait prendre de quoi l'habiller aujourd'hui.
J'ai donné la moitié de son goûter à la petite soeur qui a neuf mois aujourd'hui.
Elle me sourit et me tend les bras mais boude toujours son grand-père.
Grand-père consolé par une Merveille qui l'assure de tout son amour.
Merveille est une adorable petite fillede sept ans.
Elle nous raconte des histoires d'amours contrariées.
Son amoureux -ils étaient ensemble en maternelle- ne plaît pas à ses copines.
On frôle le drame...
Mais manifestement l'amour ne lui coupe pas l'appétit.
Surtout lorsqu'elle a choisi son menu...
Mais, car dans toute histoire d'amour il y a un mais, Merveille est bien la fille de son père.
Mon fils que j'aime, la chair de ma chair, celui qui passait son temps à avoir mal au coeur, mal au ventre, chougnait tout le temps pour un rien.
Donc hier soir, comme son père, Merveille pleurait pour une réflexion faite par son grand père.
Alors, hier soir, j'aurais bien ramené Merveille à ses parents.
Ce matin, elle dort.
Et ça, c'est bien...