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  • : Heure-Bleue
  • : Je ne suis qu'une trace, comme le sillage d'un parfum...
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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 09:41

Après la pluie, le beau temps ou le contraire. J'aime me lever le matin, regarder dehors, voir qu'il pleut, entendre le bruit de la pluie sur les pavés et oui, j'ai encore des pavés mais pas la plage, d'autres matins, j'aime voir les rayons de soleil à travers les rideaux fermés.

 

Il faut dire que vivre quelques années dans un pays qui ne connait pratiquement que l'été, ça finit par être lassant, c'est pas la peine de regarder par la fenêtre, il fait beau, le ciel est bleu et la mer est chaude, un peu trop parfois, on dirait qu'on entre dans un bain trop chaud où toute la famille a déja trempouillé.

 

Il neige à Tel Aviv tout les quarante ans, il a failli neigé, la population était toute excitée mais c'est Jerusalem qui nous a volé la vedette, il a fallu interdire au foule de se précipiter voir les flocons, faut dire que l'Israélien n'a pas l'habitude de conduire sous la neige et que les pneus à clous sont une espèce rare.

 

Hier, j'étais toute contente, les températures étaient à la baisse, un rayon de soleil entre deux averses et tant pis pour ma menthe qui fait grise mine sur le rebord de ma fenêtre, le persil et le basilic sont aussi moches, c'est peut être par solidarité.pluie.jpg

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 09:44

Chaque matin, l'Homme allume les PC, chaque matin, il regarde son  fond d'écran et dit : "Comme elle est mignonnnnnnnne, j'adore cette photo".

 

La photo change, la Merveille aussi mais la phrase reste.fond ecran

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 10:01

Lorsqu'il fait beau et chaud à Paris, le ciel n'est pas bleu, il est gris métallique, pollution à l'ozone.

 

Lorsqu'on transforme les Champs Elysées en champ de fleurs, on interdit la circulation et les voitures se rabattent sur le reste de Paris.
Ma rue, plutôt calme en été, devient une rue de passage. Résultat ? Pollution !

 

Lorsqu'il fait beau à Paris, on ne peut pas dormir les fenêtres ouvertes, j'ai tenté l'expérience, des voleurs sont venus nous rendre visite et, de toute façon le bruit des promeneurs, ceux qui aiment la verdure et s'installent dans notre petite rue, nous empêche de dormir.

 

Lorsqu'il faut beau à Paris, je déteste ma ville, 29° à l'ombre dans une cuvette, c'est difficilement supportable.

 

J'aime la chaleur du désert, c'est sec, c'est calme et on respire à pleins poumons.

 

Lorsqu'il fait chaud à Paris, je n'ai pas le pied beau, j'ai des pieds de veaux, rectification, l'Homme dit qu'ils ressemblent à des petits filets de dinde, manque que la ficelle autour.

 

Lorsqu'il fait chaud à Paris, j'ai le caractère soupe au lait...Le-cri.jpg

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 10:21

Hier, nous sommes allés voir ma voisine, le temps s'écoule lentement pour elle surtout les jours de fête.

 

Je préfère aller voir ma voisine qu'aller sur "la plus belle avenue du monde" voir des fleurs à la jumelle alors que les infos nous montrent à chaque bulletin, l'exploit !

 

Ca s'appelle jeter l'argent par les fenêtres, j'aurais préféré qu'on donne des pommes de terres et des carottes à ceux qui tirent le diable par la queue.  

Le soir, je ne peux pas y couper, l'Homme regarde ses "infos", et j'attend la météo, mon émission préférée.

 

Juste avant la météo, on peut se délecter d'un truc qui s'appelle "Combles de rêve". Je suis fascinée, horrifiée, morte de rire, ça dépend des jours.

 

J'aime particulièrement lorsque je tombe sur des clones de Barbara Cartland, du rose partout, des coeurs, des tapis roses.
La petite maison dans la niaiserie, quoi.
Genre ça:

 

barbaracartland.jpg 

 

Surtout ne pas manquer ce chef-d'oeuvre.

 

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 08:55

 

Ma mère était jeune, peu maternelle et voulait un seul enfant, un garçon.  

Notre arrière-grand mère, celle dont le fils était mort dans un camp, était pleine de principes, détestait la campagne et ne mettait quasiment jamais les pieds dans sa maison du Loiret.
Elle portait un nom qui ne sonnait pas du cru.
Elle a pris le relais,

 

Nous sommes trois soeurs, je suis l'ainée.

La numéro deux avait le sirop de la rue, elle passait le plus de temps possible dehors, avait passé un marché avec mon père, marché non respecté, et trouvait donc normal de recevoir une fessée chaque soir.

 

Un jour, elle était toute jeune, elle a pris le métro toute seule, personne n'était au courant de son projet, je ne sais plus où elle avait décidé de se rendre.

 

Au retour, elle s'est trompée de station, elle est sortie, n'a rien reconnu et a commencé à pleurer à chaudes larmes.
Une petite blonde aux yeux bleus en plus.
Deux hirondelles qui passaient par là ont interrogé ma soeur et ont décidé de la remettre en main propre à sa famille.

 

Ils sont sonné, ma soeur était cachée derrière eux, ils ont demandé à ma mère "Combien d'enfants vivent chez vous ? Personne ne manque à l'appel ? ".

 

Ma mère a répondu que la famille était au complet, je ne me souviens plus de sa tête lorsque les "hirondelles" ont restitué ma soeur...

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 09:59

je n'ai pas de jardin mais j'ai une voisine, ses roses sont ouvertes, elle m'offre un buisson et avec un peu d'imagination, je pourrais croire que mon bouquet de roses parfumées vient de chez elle.

 

Il fait beau, les voitures passent et couvrent le chant des oiseaux.

 

Les enfants vont à peu près, un examen de l'estomac prévu pour l'Ours, des médicaments sans effet sur JJf et un rhume pour la Merveille.

 

Une journée agréable avec une amie.

 

Une brassée de livres.

 

Une vie ordinaire avec des emmm...et des petits bonheursroses voisine

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 08:28

Je ne me rappelle pas exactement quel âge j'avais.
C'était un temps où la mort n'était pas masquée, la porte d'entrée était recouverte d'un dai noir et les corbillards avaient des têtes de corbillards.

 

J'étais au square des Batignolles avec la fille d'une amie de ma mère.
Ma copine était pensionnaire chez les Soeurs et devait regagner sa prison le soir même.
Depuis le square, nous avons vu passer un corbillard, il roulait au pas, pas d'embouteillage à l'époque, la famille éplorée suivait.

 

Ca devait être un jour d'ennui, nous avons suivi le corbillard, pris une tête de circonstance et avons fini au cimetière de Montmartre, c'était loin pour deux petites filles, nous étions perdues et loin du regard inquisiteur de ma grand-mère, ma grand mère était toujours au courant de tout, j'avais à peine le temps de faire une ânerie que ma mère m'attendait de pied ferme.

 

Il fallut se rendre à l'évidence, nous étions perdues, N. pleurait, sa mère allait la tuer, je n'osais imaginer notre retour, nous avons hésité à ne jamais revenir mais nos estomacs criaient famine.

 

Nous sommes rentrées, la nuit était tombée, nous n'étions pas fières. Personne n'a jamais voulu croire que nous avions passé notre après-midi à suivre un enterrement...

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 09:13

izisHier l'Homme, qui veut faire tout comme moi, avait mal au dos.

 

Nous sommes partis chez notre généraliste sauf que l'Homme n'a plus mal au dos lorsqu'il marche. Moi c'est le contraire, plus je marche, plus mon dos me rappelle que je n'ai plus vingt ans.

 

Finalement, nous sommes allés voir l'expo des photos d'Izis à l'Hôtel de Ville, un photographe moins connu que Doisneau mais aussi tendre.

 

Son Paris des années 50 me fait craquer, cet homme qui dit : "mes photos ne sont pas réalistes, mais c'est ma réalité" est toujours le petit garçon juif de dix ans dont les parents ont fui la Russie.

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 09:59

On dit que le Parisien court toujours et qu'il est toujours en retard ! Si vous écoutez l'Homme, je suis effectivement toujours en retard.

 

Mais pour la retard dans la végétation parisienne, je suis innocente, hier, j'ai traversé le Père Lachaise pour aller faire mes petites courses, et là, surprise ! Pas une seule rose mais toujours des iris et des cerises qui n'intéressent même pas les merles, on dirait des noyaux.

 

Mes jardinières suivent le mouvement, je viens de voir trois petits brins de muguet misérables, et j'attends ma première rose avec impatience.

 

Paris court mais la nature traîne.arbre de judée

iris pere Lachaise

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 09:37

Ne touchez pas à nos retraites !

 

Déja vous devriez avoir honte de nous verser si peu alors que nous vous avons tant donné, notre temps, notre bel argent pour des cotisations "solidaires", nous donnions notre argent, et nous espérions un jour, recevoir celui des travailleurs encore au boulot.

 

Vous n'aviez, comme d'habitude, rien prévu, les petits chinois, ceux pour qui des générations d'enfants ont gardé leur enveloppe de chocolat, les petits chinois produisent des collants trop petits, et maintenant des médicaments, je n'ose même plus acheter une boite de Dolipran sans me demander sa provenance.

 

Laissez nous profiter du temps qui passe, des Merveilles qui grandissent, du chant des oiseaux, d'une rose qui pointe dans une jardinière malgré la pollution parisienne.

 

Laissez nous rêver, faire des projets fous, allez boire un thé à la menthe à la grande Mosquée, s'évader dans un livre, voyager en ménageant notre monture un peu fatiguée.

 

Vous ne le savez pas mais il est si doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous.

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