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  • : Heure-Bleue
  • : Je ne suis qu'une trace, comme le sillage d'un parfum...
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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:02

Il fait chaud, orageux.
La nuit est moite.
Un ventilateur brasse de l'air chaud.
Des fenêtres ouvertes qui laissent entrer le bruit et la fureur de la ville que j'ai tant aimée et qui vient de me prouver qu'il ne faut jamais retourner sur les traces de ses anciennes amours...

 

Orages dehors, tempête à l'intérieur, je ne veux plus vivre à Paris, le Goût persiste et signe, il ne cédera pas sur la province, il acceptera certainement la banlieue mais laquelle ?

 

Plus de dealer sur la petite place calme et ombragée.
Résultat ? Le silence des transactions a été remplacé par le bruit des jeunes couillons qui n'ont qu'un but dans la vie, tromper leur ennui en faisant un maximum de balagan dans un immeuble où ils ne risquent pas de rencontrer leurs parents.

 

Et on va dire que mon humeur est comme le temps orageuse...

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 09:27

Hier, j'ai reçu les photos commandées pour l'anniversaire de JJF.
Je ne trahis plus un secret, j'ai dû si souvent demander le transfert des dites photos à l'Ours que j'ai cru ne jamais les recevoir à temps.

 

Il en manque, comme toujours.
Notamment ses dernières vacances, ce n'est pas grave.
On refera des tirages pour avoir les photos les plus récentes.
C'est si émouvant  d'ouvrir ces paquets, de retrouver Merveille petite, Balagan vivante à Caen, de s'apercevoir que partout on trouve des souvenirs avec des gros morceaux de bonheur à l'intérieur.

Je ne suis pas très objective mais je crois que Merveille est la plus belle.
Oui, Blanche-Neige, vous êtes très belle, mais Merveille est bien plus belle que vous...Merveille 2

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 08:35

Cette note s'adresse aux "lectrices chéries" du Goût.

 

Je suis sûre que certaines d'entre vous viennent lire ici pour prendre des nouvelles du Goût, qui parle volontiers des défauts de sa moitié mais jamais des siens.

 

Le Goût se pèse chaque matin, plusieurs fois, je ne sais pas ?

 

Fier de lui, il m'annonce qu'il a perdu 200 grammes !!!
Depuis le temps qu'il perd 200 grammes chaque matin, je ne devrais même plus le trouver dans le lit...

 

Je le clame haut et fort : le Gout ne retrécit pas !

Je pense que je n'ai que la version "maigritude".
Ou bien, il est mort et je parle à son fantôme...

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 09:09

Hier, il faisait chaud, trop chaud.
Nous sommes sortis pour aller chercher des bouteilles d'eau et quelques bricoles.

 

Nos repas sont constitués de melon et de salade de tomates, nous en avons fait le plein sur le marché dimanche.

 

L'immeuble est calme.
Non, ils ne sont pas partis en vacances, certains travaillent, d'autres, comme nous font tourner les ventilateurs.

 

Même les malfaisants sont absents.
Ils ne sont pas partis en vacances, ils sont comme nous, ils ont chaud.
C'est réconfortant de savoir qu'on partage quelque chose avec eux...

 

Et puis soudain, la torpeur estivale est interrompue, ils sont là, heureusement pas tous.
Ils commencent toujours doucement puis, lorsque personne ne réagit, ils montent en puissance.
Soudain l'Homme se lève de table, abandonnant son melon et descend les voir malgré mes demandes.
Je suis à la fenêtre, le téléphone à la main.
M..., que la maréchaussée est lente a décrocher...

"Qui t'es toua ?" Ce n'est pas facile de retranscrire leur langage puisque même à la télé, ils leur arrive de sous-titrer le langage zyva.
Réponse du héros fatigué : "Je suis le pauvre c..n qui, avec ses impôts, paie la moitié du loyer de tes parents ! ".
Silence, ça doit être la première fois que quelqu'un avance cet argument.
Un homme arrive, attrape son fils et le traîne chez lui.
Il faut croire que l'argument est le bon, c'est la première fois qu'un parent réagit.

Les locataires, toujours aussi courageux n'ont pas bougé.
Zorro remonte, la nuit sera calme.
La nuit a été calme.
Ils n'ont apparemment pas l'habitude qu'on leur résiste...
 

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 09:12

cafetièreA peine revenue de la mer, nourrie de tartines au beurre salé, de crèpes, de fruits de mer, Merveille a décidé de venir passer quelques jours ici.

Personne ne peut repartir pour l'instant, nous sommes tous coincés dans l'attente d'un évènement, qui j'espère ne va plus trop tarder.

 

Merveille est comme Eugénie, elle fait la grasse matinée chez elle, chez nous, elle est debout à l'aube.

 

Je dois malheureusement vous laisser, j'entends une petite voix qui me demande de jouer à la dînette.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 08:53

Hier, il faisait chaud, très chaud, trop chaud, j'avais décidé, si les malfaisants me fichaient la paix, de rester chez moi .

Ils sont passés à l'heure d'été, de seize heures au petit matin.
Heureusement, depuis la sérénade du 14 juillet, la maréchaussée veille et nos voyous exercent leurs talents en pointillé.

Comme n'importe quel homme politique, ils traînent quelques casseroles.
"Coups et blessures volontaires", "violences en réunion", "violence volontaire" sur la personne d'un locataire, "violences en réunion sur personne ayant autorité", "dégradation de bien public".
J'en passe, je ne suis là que depuis le 27 mai...

 

Les fenêtres sont ouvertes, je suis à l'ombre.
En plus, je guette !! Ils me pourrissent la vie même lorsqu'ils ne sont pas là !

L'heure tourne, la place est calme, je vois passer des mères avec des bébés, les fenêtres s'ouvrent, l'angélus sonne à dix huit heures.

Le temps passe, nous dînons, nous regardons un film gentil dont Télérama ne dit pas trop de mal, il fait toujours chaud.

Et nos malfaisants sont là, ils sont silencieux, le commerce reprend ses droits mais nous faisons intervenir la maréchaussée. Nous ne sommes pas dupes de leur nouvelle sagesse.
Le dernier policier parti, ils reviennent, ramassent leurs boulettes et partent les fumer ailleurs.

La nuit sera calme et aujourd'hui je vais voir Merveille alors...

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 09:31

Paris est une ville merveilleuse mais je comprends que même les touristes la boudent.
Hier en effet, en arrivant à la gare de Lyon, la première chose que nous avons vue est une escouade de policiers et des pompiers, rien que du courant.
Une vague cache faite avec des cartons empêchait de voir de quoi il s'agissait et surtout d'entrer dans la gare.
Blasés, nous avons contourné, comme n'importe quel Parisien, vous savez celui qui vit dans un "endroit calme et arboré".

 

Nous avons pris un café au Train Bleu, Pratiquement vide le Train Bleu.
Les vacanciers ne se ruent pas dans les gares.
J'aurais tendance à penser que la baisse du pouvoir d'achat et la hausse des tarifs n'aident pas la SNCF à remplir ses trains.
Mais vous savez tous que j'ai mauvais esprit.

Puis nous avons pris notre train.
Celui qui avant nous conduisait à Montargis, "119km" disait le billet de l'époque, en une heure il y a quarante ans, met une heure et quart pour aller à 80 kilomètres de Paris.
Le progrès est à la porte de tous...

Le bonheur était à l'arrivée.
Vous avez déjà tous compris que nous allions chez Mab, vous suivez toutes et tous les aventures d'Eugénie.
Cette ravissante petite fille est finalement très sage.
Vous connaissez tous Sister et son charmant magasin, donc je n'en dirai pas plus sauf que la journée était trop courte.

 

Nous sommes rentrés chez nous, nous nous attendions à retrouver la horde sauvage, rien, trois malheureux qui n'osaient même pas élever la voix.

 

Une autre bonne surprise : un mail de notre bailleur.
Il a enfin répondu.
Il faut dire que nous l'avions menacé d'huissier, de mettre notre loyer à la Caisse des Dépôts et Consignations, c'est plus compliqué qu'avant mais c'est faisable.

Il était prêt à nous laisser partir demain matin.
Encore un effort Monsieur le Bailleur !
Tu nous rends nos sous et on te laisse cet endroit merveilleux.

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 07:51

Et je ne rêverai plus jamais de Paris.
Vous croyez tous, comme nous, que nous sommes tombés par naïveté dans un piège de bailleur, ce n'est pas faux.

Mais je suis effarée par la lâcheté du genre humain.
Le petit commerce illicite a changé de coin, trop de bruit pour conclure des affaires.
La "petite place calme et arborée" est devenue la propriété d'une bande de "gamins".
Gamins qui, comme leurs aînés, dans un ou deux ans se lanceront dans la "petite entreprise".

 

A chaque intervention des forces de police, dépassées comme nous, ils répètent qu'ils sont chez eux. Pourtant aucun n'habite là. Les quelques enfants qui habitent ici ont l'âge de la Merveille et n'osent jamais descendre.

 

Nous sommes 43 locataires, pas tous jeunes, en face, ils ne sont pas même une douzaine.
Croyez vous que le calme ne reviendrait pas si chaque soir, nous nous installions sur cette charmante petite place ?

 

Croyez vous que le calme ne reviendrait pas si chaque jour, nous allions en choeur déposer une main courante.
Les flics et les gamains en auraient assez bien avant nous !
 

 

Croyez vous que le calme ne reviendrait pas si les hommes du cru distribuaient chaque soir quelques taloches à des adolescents qui n'ont qu'un but dans leur vie, e....der leur prochain ?

 

Je déménagerai mais il me faut attendre au moins un an.
Si je ne suis pas internée avant...
Je suis trop âgée pour me lancer dans le commerce illicite, il me faut refaire des économies...et vite.

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 09:04

Hier, nous avons appris que nous avions perdu nos "correspondants de nuit", une appellation étrange puisqu'ils travaillent de seize heures à minuit.

 

Ils ne sont interdits de séjour, suite à la visite de Madame le Maire du 20ème, que dans notre résidence.
Pour leur sécurité !
La nôtre, de sécurité, pfff...

 

Hier, une fois de plus, je n'ose écrire "une fois de trop", notre journée a été ponctuée de menaces et de passages de la maréchaussée.
Nous sommes passés au stade supérieur.

 

A qui la faute ? Aux parents des gamins.
Il est trop tard pour faire leur éducation, c'est une génération perdue.
Les plus vieux sont majeurs et les autres marchent avec succès sur les traces de leurs ainés...

 

A qui la faute ? A l'administration !
Pas assez de profs, pas assez d'assistances sociales, pas assez de structures pour occuper une jeunesse qui ne supporte aucune frustration.
Ils sont restés au stade de bébés mais des bébés cogneurs qui frappent au moindre refus.

 

Mais la plus grande faute est l'échec de la classe politique.
De droite comme de gauche, si ça veut encore dire quelque chose, pour être élue, elle a surfé sur la vague FN.

 

Elle nous a abandonnés

 

Et si nous l'abandonnions à notre tour ?Roses-blanches.jpg

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 09:09

J'ai vécu hier la journée la plus surréaliste de ma vie, la plus violente et la plus drôle.

La Tornade est là, elle est devenue le symbole de la révolte du quartier, la Madame sans Gêne du cru.
Rien qu'à écrire ça, j'en ris encore même si la réalité n'est pas si drôle.

Tout a commencé au restaurant du coin de la rue, le fief d'une partie des locataires, les plus assoiffés sans doute mais les plus sympathiques, on buvait de l'eau, pas eux, une élue de la République, je dirais simplement qu'elle entre plus facilement à l'Elysée que moi, est venue s'installer à notre table, j'ai donné mon opinion, que les municipales allaient les faire pleurer, et que la Marine allait en profiter pour grimper en flèche.
Je n'ai pas été contredite.
Hier, pas de langue de bois, conversation privée sauf lorsque la dame en question à parlé de réformes en profondeur.
 

Le soir, comme d'habitude, les choses ont commencé à bouger, pas vraiment dans notre résidence mais à l'entrée.
Au début, c'était juste des gamins qui faisaient sauter des pétards, rien de bien méchant. Une autre élue est arrivée, elle n'était pas seule, la grande, les bras en croix, telle Sarah Bernhardt, a laissé parler son coeur -qui parle fort- "Madame où est votre autorité ?".

J'ai compris brusquement que la France était vraiment dans la panade.
Ces gamins, ils sont français, ils vivent ici.
Ils vivent où ? On aimerait bien le savoir.
Ils ont piétiné les valeurs républicaines, ont insulté une élue, pas n'importe laquelle, je peux juste écrire que la Dame à des c...s, elle est venue sans la police et s'est avancée vers eux sans crainte.

Je n'écrirai pas tout mais la conclusion de cet article sera : "Mais où sont les parents ? ".

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