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  • : Heure-Bleue
  • : Je ne suis qu'une trace, comme le sillage d'un parfum...
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 09:48

pin-up-annee-40-Chicago.jpg

Vendredi !
Les jours filent à toute vitesse alors que j'aimerais les retenir, profiter pleinement de la septième année de Merveille, engranger les sourires du bébé mais le temps ne me laisse pas le temps.

A peine le temps de me retourner et le mois de juin sera là.
Le Goût passera une journée à l'hôpital pour  un néphro-test.
J'espère que son fils pourra lui passer un PC portable sinon sa journée, entre deux examens, sera interminable.
La mienne aussi puisque je n'ai pas le droit de l'accompagner.
Je me ferai des films, pas des comédies...

Cette année, à cause de ce fichu examen, tous les autres seront retardés.
Le scanner sera pour le mois de juillet.
Je n'ai pas fini de croiser les doigts...

Fin juillet ?
La petite aura un an ! Je vous le confirme le temps passe trop vite !
 

Septembre ?
Merveille sera en CE1.
Non ! Pas déjà ?

Octobre ?
Si mes finances sont meilleures, j'irai peut être à Londres chez ma Tornade.
 

A peine le temps de se retourner, on préparera déjà Noël.

Stooop !!! Je ne veux pas retomber en enfance !
Je veux avoir sept ans et trouver l'année interminable...

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 09:27

Pin-up-annee-30.jpg
Il n'avait pas précisé l'heure.
Finalement, je ne suis aperçue que l'Ours avait le même rapport bizarre à l'heure que sa mère.
Lui qui donne l'heure à la seconde près a des rendez-vous assez "flottants".

Merveille nous a aperçus, a couru vers nous et est repartie dans la bibliothèque.
Je l'ai rejointe pendant qu'elle choisissait ses livres.

Merveille a sept ans, se considère comme une grande, refuse les conseils, a choisi un peu n'importe quoi pour quitter l'endroit plus vite.
Je la comprends.
Pour choisir des livres, il faut être tranquille et nous étions trop nombreux.
Elle est repartie avec une pile de livres.

Merveille a décidé de rester avec nous, nous a entrainés dans le petit musée de la ville.
J'ai grimpé des escaliers bien raides. J'ai regardé des téléphones.
J'ai même vu mon "S63", mon téléphone gris à cadran !
Merveille m'a regardée comme une antiquité pour avoir utilisé cet appareil pendant des années.
Pour me venger, je lui ai appris que son père aussi avait utilisé ce téléphone à cadran...

Puis nous l'avons reconduite chez elle et c'est Papy qui lui a fait faire ses devoirs.
Il lui a fait lire deux textes, "en y mettant le ton s'il te plaît", elle "y a mis le ton", c'est nettement mieux, elle aime mais dit "Mais je peux pas lire avec ta voix, Papyyy..."
Merveille ne râle pas avec son grand père, elle lui tient la main, le défend contre moi. Merveille aime son grand-père d'un amour sans faille.
Amour encore plus grand depuis la naissance de sa soeur...
Soeur qui pleure en regardant son grand-père mais qui a le tort de faire de grands sourires à sa grand mère.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 09:36

Pin-up-20.jpg
Ça commence mal, je n'ai pas de fille et l'ainée de mes petites filles vient d'avoir sept ans, l'âge de raison ?

Hier soir, j'écoutais "le téléphone sonne" sur France Inter.
Le sujet, brûlant d'actualité, portait sur les retraités.
Vous savez, ceux qui pendant dix-huit mois verront leur pouvoir d'achat se réduire comme peau de chagrin.

Et là, je regarde le Goût et on se marre !
"Pour passer une bonne retraite, il faut commencer à préparer sa retraite à 20 ans !" nous dit la radio.
Oui, vous avez bien lu, vingt ans !
Mais ils se moquent de nous !
Lorsque j'avais vingt ans je pensais qu'à cinquante ans, j'aurais tout lu, tout vu, aimé à en perdre la raison et qu'il ne me resterait plus qu'à mourir...

Lorsque j'ai eu quarante ans, j'ai trouvé que c'était le plus bel âge de la vie.
Je ne voulais plus bouger et la retraite, je n'en avais rien à faire, j'étais dans ma librairie, je faisais le plus beau métier du monde et je ne pensais même pas qu'un jour, l'Ours serait marié et père de famille.

Aujourd'hui, je suis retraitée.
Quel vilain mot, je préfère dire que je ne travaille plus.
J'ai deux petites filles, un fils -presque- adulte et un mari toujours très chevelu mais avec plus d'argent dans les cheveux que dans les poches.

Le temps passe beaucoup plus vite que lorsque j'avais vingt ans.
J'ai dépassé cinquante ans et je n'ai plus envie de mourir du tout.
Je trouve qu'il me reste trop de choses à faire.
Je sais déjà que le monde est trop vaste et que je n'irai pas partout et que je ne verrai certainement pas mes Merveilles mères à leur tour.


Quelle fumisterie que penser à la retraite à vingt ans...

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 09:51

Le-manoir-de-Tyneford.jpg
Que faire lorsqu'il pleut ?
Se faire tremper en allant chercher la baguette.
On le fait chaque jour.
Déjeuner avec un ami qu'on ne voit plus souvent car il a choisi le midi pour le reste de son temps ?
C'est fait.
Remettre à un jour de soleil les trucs urgents, ceux qui perdent rapidement, leur caractère d'urgence ?
C'est fait également.

Il reste le repassage et la lecture...
Je repasse souvent, mal et peu.
Je lis beaucoup mais comme je lis pour moi, je ne sais pas si je lis mal...

Vous connaissez mes préfèrences littéraires : Les romans anglais, les études sociologiques, les américains et le judaïsme.

Je suis donc à Vienne pour peu de temps.
Ma Viennoise juive doit se réfugier en Angleterre et, de jeune bourgeoise, doit devenir bonne à tout faire.
Je suis d'accord avec elle, il faut mieux faire le ménage chez les autres que finir en pain de savon.

Si la pluie perdure, vous apprendrez vite si j'ai été conquise.

Ma pile de livres diminue mais j'ai décidé de la lire entièrement avant de passer devant un rayon de librairie.
Mais je ne sais pas résister...

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 09:21

bouquet jacinthes
Hier, il me fallait du pain, du sel.
Et des pivoines !

Lorsque nous sommes sortis, le ciel était plus que menaçant.
Qu'importe ! Toujours optimiste, j'ai cru que nous aurions le temps et échapperions à l'averse.
C'était sans compter sur la lenteur de la boulangère, la seule ouverte le dimanche.

Quand je suis arrivée chez le fleuriste, de grosses gouttes commençaient à s'écraser par terre.
Nous étions plus ou moins protégés par les arbres.
J'ai regardé les pivoines.
Vingt €uros la petite botte !!!
J'ai donc décidé qu'il était urgent d'attendre...

Têtue, je suis quand même passée sur le marché.
Couvert le marché et presque sans exposants.
Le marchand de fleurs faisait le pont ou avait changé de coin...

Et c'est sous une pluie battante que nous suis rentrés chez nous, sans fleurs mais en protégeant la baguette.

Le reste de la journée, je me suis occupée, même pas eu le courage d'aller au cinéma, il faut dire que je dois prendre le train et que les programmes n'étaient pas à mon goût.

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 09:13

Annie-Ernaux.jpgRegarde-les-lumieres-mon-amour.jpgJ'ai lu les livres d'Annie Ernaux, de "La Place" à "Les années" et un jour, comme ça, j'ai cessé de la lire.

"Regarde les lumières mon amour" raconte une année de passage au supermarché Auchan des Trois Fontaines à Cergy.

Je savais qu'Annie Ernaux habitait Cergy, ça m'a toujours semblé bizarre de voir un écrivain choisir de vivre en banlieue et surtout de choisir Cergy.
Versailles, Le Vesinet, Saint Germain en Laye, ce n'est pas la banlieue, c'est la province mais Cergy c'est de la vraie banlieue avec de la douleur, des cris et de la fureur.

Et puis choisir comme sujet d'écriture, le supermarché, le grand, le truc sur deux étages, dans un centre commercial, trop de lumière, trop de bruit, elle n'est pas sociologue Annie Ernaux, c'est un Sautet féminin, lui racontait les choses de la vie chez les bourgeois, elle, elle raconte le silence qui règne lorsqu'un membre de la famille change de classe, elle est l'universitaire qui n'a plus de mots pour parler à sa mère.

A la lecture de ce petit livre, vendu à mon Monoprix, je me suis aperçue que je ne mettais jamais les pieds dans les centres commerciaux,  je crois que je suis allée en tout quatre fois dans un truc comme ça, dont la dernière fois dans un centre Leclerc au bout du bout du monde, ou nous avons acheté  une cocotte, qui en plus attache déjà.

Elle a un chouette regard Annie Ernaux, elle voit les femmes voilées qui viennent le soir toujours avec un homme, les ados désoeuvrés qui trainent des heures devant les i-Phone, et le coin librairie toujours désert.

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 09:19

P5140001-copie-2.jpg
Bon, dans mon coin, je trouvais plutôt du lilas mauve.
J'ai bien retenu la leçon : Tout ce qui dépasse est à la disposition des promeneurs.

Ma maison a embaumé le lilas pendant quelques jours.
Le Goût a aussi apporté quelques roses odorantes.
Les roses des jardins sentent la rose et pas le pétrole comme celles vendues par les fleuristes...

Nous sommes modestes dans nos rapines, nous nous sommes contentés de quelques branches de lilas et trois roses.
Il faut croire que tous ne font pas preuve de la même modération car depuis quelques jours il n'y a plus rien à cueillir.

Il me restera les pivoines, mes fleurs préférées, mais j'aimais bien ramener chez moi un peu de jardin, même celui des autres...

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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 09:17

Financier-1.jpgfinancier.jpgAvant de vous parler de "mes bonnes soeurs" qui ont fait voeu de silence mais aussi de commercer, j'aimerais vous dire que mon électricité va bien, elle.
Ce qui nous cause du souci, c'est l'électricité des parties communes.
Nous avons un syndic qui encaisse mais ne paie pas.

Passons à l'entremet.
Si l'entremet coûte 1,47€, le sachet de petits financiers n'est pas onéreux mais il coûte sur la balance.
J'ai adoré ces petits financiers alors que l'entremet m'a laissée de glace.

D'abord, un entremet, pour ce qui me concerne, doit être coloré.
Il doit être jaune pour la vanille, marron pour le chocolat et vert pour la pistache.
Il doit avoir un goût d'enfance et surtout un goût de produit chimique, le même que celui des yaourts à la framboise que je n'avais pas le droit de manger mais la transgression rend ingénieuse.

Tout ça pour vous dire que ce machin blanc, qui en plus avait le goût de lait, a fini dans l'estomac du Goût.
Et le Goût dégustera sans doute les trois sachets restants...

J'ai appris que les bonnes soeurs de l'Abbaye de Coudre viendraient faire des dégustations au Lafayette Gourmet.
Il ne tient qu'à vous de nous départager.
Allez déguster et surtout ne traînez pas dans les rayons.
La tentation est présente à chaque endroit.
Il faut une volonté de fer et un porte monnaie qui souffre pour y résister.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 08:19

Coupure EDF


Cliquer sur l'image.


Hier, nous sommes partis chercher les fameux flans d'Armelle chez Lafayette Gourmet.

nous avons en sortant pu admirer une affiche punaisée sur la porte de l'ascenseur.

EDF nous prévenait que l'électricité des parties communes n'ayant pas été payée par le Syndic, elle procéderait à la coupure sans autre préavis si le paiement n'intervenait pas rapidement.

Je dois dire que ça la fiche mal pour un immeuble qui appartient à un groupe d'assurances richissime et qui se vante de pouvoir accueillir des handicapés. Handicapés qui ne pourraient pas prendre une douche sans se retrouver à l'hôpital car la douche à l'italienne, qui lave la salle de bains en même que celui qui se lave, rend le sol glissant.

Vous nous connaissez. Vous savez que nous ne sommes pas du genre à nous rendre sans combattre.
Chaque semaine un homme, appartenant chaque foisà un corps de métier différent, vient prendre des photos chez nous.
Ça s'arrête là, aucune autre action n'est entreprise.
Nous, nous protégeons nos arrières car le jour où nous partirons nous aimerions récupérer notre caution sans difficulté.
Pour l'instant un autre déménagement n'est pas à l'ordre du jour, nous aimons le coin, sa facilité pour nous rendre à Paris et surtout nous sommes fauchés.

En sortant, le petit panneau d'EDF nous a fait rire.
Rire jaune mais rire.
Ensuite notre rire est devenu grinçant car, ici comme ailleurs, tout fonctionne avec la fée électricité.
Si l'électricité est coupée lorsque nous sommes sortis, nous ne pouvons pas rentrer chez nous.
Si l'électricité est coupée quand nous sommes chez nous, nous ne pouvons pas sortir.
Comme nos fenêtres donnent sur le jardin, nos enfants ne peuvent même pas nous envoyer des paniers survie.

Ils ont intérêt à payer ! Et vite !

Le Goût, toujours optimiste, a quand même pris chacun des quatre parfums d'entremet sans même savoir s'il aime.

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 08:54

une-simple-pelle.jpg
La simplicité des discours des journalistes de la radio - je regarde peu la télé-  me donne des boutons.

J'en ai assez d'entendre à longueur de temps "de simples citoyens", "de simples mesures", toujours"frappées au coin du bon sens", simples mesures qui consistent toujors à faire payer tous les "simples pauvres" pour que les riches deviennent encore plus riches.

Autre sujet d'agacement : On ne parle plus de campagne mais de "territoires de la ruralité".
Du coup, je ne vais plus à la campagne, je pars me " ressourcer dans les territoires de la ruralité", pour "créer du lien" bien sûr...

"Créer du lien" à longueur d'antenne, alors qu'il y a peu j'ai entendu nos délicieux journalistes parler de "simples pelles" pour la coulée de boue qui a englouti un village.
Aller chercher deux mille personnes disparues sous la terre avec de "simples pelles", ça m'agace.

Ca m'agace encore plus cette "création de lien" alors les gens sont de plus en plus seuls, en ville ou en campagne et que chacun se donne l'illusion de vivre pleinement en se connectant.

Et pendant ce temps on meurt de solitude et, grâce aux prélèvements et virements automatiques multiples, il arrive, que le mort soit retrouvé à l'état de squelette quelques années après sa mort...

"Quand j'entends le mot culture, je sors mon révolver" disait un nazi célébre dont je ne veux pas citer le nom.
Moi, je me contente d'éteindre la radio lorsque j'entends une simple journaliste dire qu'elle est "partie se ressourcer dans les territoires de la ruralité"...

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