A Tel Aviv, il fait chaud, très chaud et je n'aime pas la chaleur alors j'adapte mes horaires au climat.
C'est facile dans un pays où tout est ouvert tout le temps.
Le vendredi, les magasins ferment vers midi ou treize heures, les derniers à fermer sont les fleuristes. Le samedi soir, tous ouvrent de nouveau.
Les jours où je n'ai pas fait de courses pour le shabbat, je vais à Bat-Yam, chez les Russes et je peux me dépanner, on y trouve même du saucisson.
A Bruxelles, ce n'est pas la même chose, shabbat ou pas, tout ferme de bonne heure et même le "paki" de notre coin ferme à 19 heures.
Je me demande même si certains restaurants ne sont pas fermés le midi pour permettre au restaurateur de déjeuner tranquillement...
Deux jours après mon arrivée, je descends faire les courses au Delhaize, il est fermé, la boulangerie est fermée, Inno aussi, je regarde ma montre, il est 18 heures, je remonte et je dis à l'Homme "Ca doit être un jour férié".
J'apprendrai vite que la Belgique vit tranquillement, que les magasins ferment tôt, que les restaurants, sauf ceux à touristes, ferment tôt et qu'il faut que je change d'habitudes.
Pourtant, même ici, je ne descends jamais faire mes courses avant 17 heures...
C'est comme la "galette des rois". En Belgique, tu manges la galette le bon jour.
Pas la veille, pas le lendemain sinon tu dois la commander et pas n'importe où.
A la pâtisserie du Grand Sablon.
Et pas ailleurs.
Lorsque je dis, à propos d'autre chose, "à Rome, fais comme les Romains", je me dis aussi "A Bruxelles, fais comme les Belges", sinon tu meurs de faim...
Dernière minute: je vois que mon Delhaize est devenu un carrouf, je hais Google Maps...